Grammaire du français
pour finnophones
Gammaire contextualisée

15. Le groupe
nominal et
le déter­minant

1. Groupe nominal et
groupe prépositionnel

2. Le déter­minant

3. Déterminants définis et indéfinis

4. Déterminants   composés

5. Les groupes déter­minants

6. Incompatibilité entre
différents déter­minants

7. Le déter­minant en finnois

  Index alphabétique

1. Groupe nominal et groupe prépositionnel

1.1. Définitions

Le groupe nominal (en finnois nominaalilauseke), abrégé GN, est considéré généralement comme un des éléments de la phrase de base. Il est composé d’un ou de plusieurs éléments. Il comporte au minimum un nom, généralement précédé d’un déter­minant, et il peut être accompagné par exemple par un ou plusieurs adjectifs antéposés ou postposés :

Le groupe nominal
prépositionDéterminant(adjectif)nom(adjectif)
Hector
cettechèreSophie
unchatblanc
dubonbeurrebreton
cespetitsenfantsfinlandais blonds

Quand le groupe nominal est précédé d’une préposition, il forme avec celle-ci un groupe prépositionnel :

Le groupe prépositionnel
prépositionDéterminant(adjectif)nom(adjectif)
chezHector
pournotrepetiteSophie
à côté d’unchatblanc
avecdubonbeurrebreton
parmicespetitsenfantsfinlandais blonds
1.2. L’accord grammatical dans le groupe nominal
1.2.1. Règle générale

Les déter­minants s’accordent généralement en genre et en nombre avec le nom qu’ils déterminent. Dans certains cas, la forme peut également varier selon des critères phonétiques, selon que le nom commence par une consonne ou par une voyelle (cliquer sur les liens pour voir la liste des formes de chaque déter­minant) :

masculin : ce livre ~ cet ami (devant voyelle ce prend la forme cet)
féminin : ma sœur ~ mon épouse (devant voyelle ma prend la forme mon)

De même, devant voyelle, les voyelles des articles le et la sont élidés (heittyvät) :

le bois, la pièce ~ l’aspect, l’arrivée

Ceci pose traditionnellement de nombreux problèmes aux apprenants de français langue étrangère de toutes origines linguistiques, car dans certains cas, le masculin se prononce comme le féminin (ou l’inverse) :

le livre ~ la tasse mais
l’ami = l’histoire (pas de différence entre masculin et féminin)
ce livre ~ cette tasse mais
cet ami = cette histoire (cet et cette se prononcent de la même manière)
mon livre ~ ma tasse mais
mon étudiant = mon étudiante (pas de différence entre masculin et féminin)

Les apprenants de français langue étrangère hésitent souvent à mettre une forme du masculin devant un nom féminin et trouveront plus logique de dire par exemple *ma amie.

À l’intérieur du groupe nominal, à l’oral, il y a aussi une autre marque qui peut servir à indiquer le nombre, la liaison (sidonta) : cher ami /ʃɛʁami/ vs chers amis /ʃɛʁzami/. Dans un groupe comme mes anciennes étudiantes, il y a trois marques de pluriel à l’écrit (forme mes, lettre s à la fin de l’adjectif et du nom) et trois marques à l’oral (forme mes, phonème /z/ à la fin de mes et de l’adjectif anciennes).

Les règles d’accord décrites ci-dessus sont encore compliquées par le fait que dans certains cas, elles ne s’appliquent pas :

1.2.2. H disjonctif

Dans certaines langues (allemand, suédois, finnois, anglais etc.), la lettre h transcrit un phonème prononcé /h/, comme dans haihatus en finnois. En français, ce phonème n’existe plus depuis très longtemps (il avait déjà disparu en latin), même s’il survit dans certains parler régionaux en France.

Cependant, certains mots français qui commencent par un h empêchent l’élision, la liaison et la transformation de certains déter­minants au féminin. On dit couramment que ces mots commencent par « h aspiré ». En réalité, dans les langues où /h/ existe, il n’est pas aspiré (sisään hengitetty), mais expiré (ulospäin puhallettu). De toute façon, le phonème /h/ n’est pas utilisé en francais et la lettre h ne transcrit aucun phonème (en espagnol non plus). On l’écrit par tradition orthographique, mais cet h écrit ne se « prononce » pas.

Cependant, cet h dit aspiré « s’entend » à l’oral parce qu’il empêche la liaison entre un déter­minant et un nom ou entre une préposition et un déter­minant, comme si le mot commençait par une consonne invisible. C’est pour cette raison qu’on l’appelle h disjonctif (de disjoindre erottaa), ce qui pourrait se traduire en finnois ”erotteleva h” :

un‿auteur /ɛ̃notɶʁ/ ~ en // hauteur /ɑ̃otɶʁ/
les‿hivers /lezivɛʁ/ ~ des // hiboux /deibu/
ces‿habit /sezabi/ ~ ces // haricots /seaʁiko/
sans‿hésiter /sɑ̃zezite/ ~ sans // hâte /sɑ̃at/

Le terme de konsonanttinen h utilisé parfois en finnois pour décrire cet h en français est donc assez juste. Voir explications et exemples dans le Guide de prononciation, et exercices casque-audio-avec-micro 11.10, 12.7, 12.8, 12.9.

1.2.3. Influence sur la morphologie

De plus, cet h correspondant à une sorte de consonne invisible a aussi des conséquences importantes sur le plan grammatical, car il empêche les transformations des déter­minants présentées ci-dessus :

a) il empêche l’élision (alkuvokaalin heittyminen) :

Devant un mot commençant par une voyelle ou un h non disjonctif : élision de a ou de e
l’aspect, l’arrivée, de l’argent
l’hiver, l’habitude, de l’humour

Devant un mot commençant par consonne ou h disjonctif : pas d’élision
le bois, la pièce, de la chance
le hibou, la hanche, de la hauteur

b) il empêche la transformation des déter­minants au féminin :

masculin : Ma ta samon ton son devant un mot avec voyelle ou h non disjonctif :
féminin :mon ordinateur, ton exposé, son intervention
mon habitude, ton habileté, son hésitation,

Ma ta sa ne sont pas modifiés devant un mot avec consonne ou h disjonctif :
ma maison, ta voiture, sa réflexion
ma hantise, ta hanche, sa hiérarchie

c) il empêche la transformation de ce en cet :

Cecet devant un mot avec voyelle ou h non disjonctif :
cet avion, cet usage, cet embouteillage,
cet hiver, cet hôtel, cet héritage

Ce n’est pas modifié devant un mot avec consonne ou h disjonctif :
ce livre, ce défaut, ce tournevis
ce haricot, ce hublot, ce héros

Il y a environ 60 mots français commençant par un h disjonctif, auxquels s’ajoute toute une quantité de mots d’emprunt, notamment anglais. Il n’y a aucun moyen de deviner si un h est disjonctif ou non (sauf si c’est un mot emprunté à l’anglais, auquel cas l’h est toujours disjonctif). La seule solution est d’apprendre par cœur les mots français les plus fréquents (hauteur, haut, haricot etc.) ou bien de vérifier dans un dictionnaire ou dans la liste des mots commençant par un h disjonctif.

2. Le déter­minant

Le déter­minant est l’élément du groupe nominal qui se place avant le nom ou le groupe formé par un nom et un (ou plusieurs) adjectif(s) : déter­minant (adjectif) nom (adjectif). Le déter­minant permet de donner des informations sur le genre, le nombre ou le sens du nom et ses rapports sémantiques avec le contexte.

Le déter­minant permet de transformer tout constitutant de phrase (verbe, adjectif, adverbe etc.) en un nom qui fait partie d’un groupe nominal :

jaune (adjectif) → un jaune éclatant peu (adverbe) → le peu que je sais pourquoi (adverbe interrogatif)  → Il faut trouver le pourquoi de cette attitude. manger (verbe) → son manger quatre (déter­minant numéral)  → un quatre nelonen pourquoi / comment (adverbes ou conjonctions)  → le pourquoi et le comment de cette tragédie Je ne sais quoi (proposition) → un je-ne-sais-quoi.sitä jotakin

En français, les noms (avec ou sans adjectif) sont en général précédés d’un déter­minant (il y a des exceptions). Ce n’est pas le cas en finnois : L’enfant lit un livre, en finnois : Lapsi lukee kirjaa sans aucun déter­minant.

Il y a plusieurs types de déter­minants : les déter­minants démonstratifs, possessifs, interrogatifs etc. (voir liste). L’article (indéfini ou défini) ne porte pas le nom de « déter­minant », mais il fait aussi partie de la catégorie des déter­minants.

Les déter­minants peuvent être un mot simple ou bien être composés de plusieurs mots :

un chat blanc, mon frère Jean-Jacques, certains amis, cette manière, très peu de gens, la France, beaucoup de touristes, quantité de problèmes etc.

Remarque : en français, le déter­minant était autrefois appelé « adjectif ». On utilisait les termes suivants : adjectif démonstratif (= déter­minant démonstratif), adjectif possessif (= déter­minant possessif), adjectif indéfini (= déter­minant indéfini) etc. Le terme d’« adjectif » se rencontre encore dans des manuels de grammaire plus anciens (et même récents) édités en France et ailleurs.

3. Déterminants définis et indéfinis

On classe habituellement les déter­minants dans deux catégories, les déter­minants définis et les déter­minants indéfinis.

Les déter­minants définis indiquent que le référent (tarkoite) du nom qu’ils déterminent est identifiable de façon univoque (yksiselitteisesti) grâce au contexte ou au savoir commun partagé par le locuteur et la personne à qui il s’adresse. Les déter­minants définis sont :

Révise les conjugaisons, et ton français s’améliorera. Le professeur a emmené ses élèves en excursion. Notre nouvelle maison a un garage. Ces enfants sont des élèves de l’école primaire. Cette histoire est invraisemblable.

Les déter­minants indéfinis forment une classe de déter­minants fourretout (sekalainen) dans laquelle on regroupe tout les déter­minants qui ne sont pas un article défini ou un déter­minant possessif ou démonstratif. On peut distinguer plusieurs sous-catégories, qui ne sont que des manières parmi d’autres de regrouper certains déter­minants indéfinis sur des critères sémantiques ou formels :

Déterminants définis
Article définile/la/les
déter­minants démonstratifsce/cet/cette/ces
déter­minants possessifsmon/ma/mes, ton/ta/tes, son/sa/ses, notre/nos, votre/vos, leur/leurs
Déterminants indéfinis
nature indéfinieun, des, certains, différents, certains, chaque…
quantité indéfiniedes, quelques, plusieurs, maints, beaucoup de, peu de, assez de, trop de, un grand nombre de…
interrogatifs et exclamatifsquel/quelle/quels/quelles
numérauxun, trois, vingt-et-un, cent-deux, mille…
relatifslequel/laquelle/lesquels/lesquelles

Exemples :

Déterminants indéfinis :
Je vous ai donné différents exemples pour illustrer certains aspects caractéristiques. La pluie a duré plusieurs jours. Presque chaque matin, je vais à la piscine. Il a mangé tous les chocolats. Il ne sera fait aucune exception. Marc n’a pas beaucoup de disques. Il y avait peu de touristes sur la place.
Déterminants exclamatifs ou interrogatifs :
Quel livre veux-tu ? Quelle émission préfèrez-vous ? Quelle aventure nous avons vécue !
Déterminant relatif :
Vous serez peut-être absent, auquel cas vous me préviendrez.
Déterminants numéraux : 
Je reviens dans deux heures. Le kilo coute trente euros. L’année dure 365,25 jours. 

4. Les déter­minants   composés

Les déter­minants composés, qu’on appelle aussi déter­minants complexes, sont des déter­minants formés de plusieurs mots. Les déter­minants composés les plus fréquents sont les déter­minants indéfinis formés d’un adverbe (beaucoup, peu, tellement) ou d’un nom ou groupe nominal auxquels on ajoute le mot de :

adverbe + de : beaucoup de, tant de, trop de, peu de, énormément de, plus de, moins de, guère de, infiniment plus de, pas mal de…

nom / groupe nominal + de : quantité de, nombre de, un certain nombre de, une espèce de, une sorte de, toute sorte de, un tas de, un kilo de, une foule de, un paquet de, une dose de…

Ces déter­minants composés occupent la même position que le déter­minant simple, selon un schéma régulier :

Les deux amis ont regardéunfilm.
Les deux amis ont regardédesfilms.
Les deux amis ont regardéplusieursfilms.
Les deux amis ont regardéquelquesfilms.
Les deux amis ont regardébeaucoup defilms.
Les deux amis ont regardépeu defilms.
Les deux amis ont regardéquantité de films.
Les deux amis ont regardénombre defilms.
Les deux amis ont regardétoute sorte defilms. etc.

Quand un déter­minant indéfini composé avec de se combine avec l’article défini, il peut secontracter avec l’article :

mes amis : beaucoup de + mes amis → beaucoup de mes amis monet ystävistäni ces exemples : nombre de + ces exemples → nombre de ces exemples monet niistä esimerkeistä la fin : beaucoup de + la fin → Je n’ai pas vu beaucoup de la fin du film. En nähnyt paljoakaan elokuvan lopusta. [pas de contraction avec la]. les amis : beaucoup de + les amis → Beaucoup des amis que j’ai vus étaient bronzés. Monet tapaamani ystävät olivat ruskettuneita. [de + les donne la forme contracte des]

Il est donc tout à fait possible de dire beaucoup du, beaucoup des malgré ce que divers manuels finlandais enseignent et de nombreux apprenants s’imaginent :

Beaucoup du temps qu’on perd à faire la queue dans une banque pourrait être évité avec une meilleure gestion de l’espace. L’opinion ne perçoit pas l’utilité de beaucoup des réformes entreprises, qui sont couteuses et engendrent la pagaille.

Dans les tournures exclamatives, le déter­minant composé dont le dernier élément est de peut être séparé en deux parties. Le mot de reste à sa place normale devant le nom, mais le premier élément du déter­minant se place au début de la proposition :

On n’a pas réussi à avoir de billets, tant il y avait de monde ! (< Il y avait tant de monde.) L’inventivité des annonceurs pour drainer les foules vers leurs services parait illimitée, tant la technologie offre de possibilités nouvelles (< offre tant de possibilités). Cette rencontre avec mes anciens amis m’a déçu, si peu on a eu de temps pour se voir (< on a eu si peu de temps).

5. Les groupes déter­minants

On peut utiliser deux déter­minants devant le nom. Ils forment alors un groupe déter­minant. L’un des déter­minants doit être un déter­minant défini, l’autre, un déter­minant indéfini :

ces deux voitures, les quelques personnes qui étaient présentes, leurs quatre enfants, ces divers exemples

L’adjectif indéfini tout utilisé avec un déter­minant défini ou indéfini forme aussi un groupe déter­minant :

toutes les deux voitures, toute la journée, tout mon équipement, toute cette histoire

Il y a une différence entre le déter­minant composé et le groupe déter­minant. Les éléments d’un groupe déter­minant peuvent aussi s’utiliser seuls comme déter­minants :

leurs deux voitures → leurs voitures/deux voitures, les quelques personnes qui étaient présentes → les personnes/quelques personnes qui étaient présentes etc.

En revanche, les éléments qui forment un déter­minant composé ne peuvent généralement pas s’utiliser seuls comme déter­minants (mais ils peuvent s’utiliser seuls dans d’autres fonctions) :

On m’a offert beaucoup de fleurs. → On m’a offert *beaucoup fleurs / On m’a offert *de fleurs.

6. Incompatibilité entre différents déter­minants

Pour des raisons sémantiques, on ne peut pas combiner deux déter­minants définis ou deux déter­minants indéfinis, parce qu’on ne marque pas deux fois le caractère défini ou indéfini. On ne peut pas non plus combiner n’importe quel déter­minant avec n’importe quel autre. En finnois non plus, on ne peut pas dire *ne nuo lelut ou *jotkut eräät ihmiset etc. Les constructions suivantes sont agrammaticales :

*Il discutait avec les ses amis. *Tu as vu ce mon livre. *J’ai lu de différents livres. [de est un article indéfini pluriel, différent est un déter­minant indéfini] *De certaines gens prétendent le contraire. dans *trois différents cas (lire)

C’est pour cette raison qu’on ne peut pas utiliser l’article indéfini des/du après un autre déter­minant indéfini : *beaucoup de + des, *beaucoup de + du. On utilise seulement un seul déter­minant (beaucoup de, plus de…) :

beaucoup de *des livres → beaucoup de livres ; plus de *du beurre → plus de beurre ; peu de *du vin → peu de vin ; trop de *du sel → trop de sel

Contrairement à ce qu’on enseigne généralement dans la tradition didactique finlandaise du français langue étrangère, après beaucoup de ce n’est donc pas l’article défini qui disparait, mais l’article indéfini.

7. Le déter­minant en finnois

Dans la terminologie grammaticale finlandaise traditionnelle, on ne connait pas la notion de déter­minant. En finnois, il n’y pas d’article ni de déter­minants possessifs, et les autres déter­minants du français (démonstratifs, indéfinis, relatifs, interrogatifs, exclamatifs) sont désignés du terme de pronomini. En finnois, dans la phrase

Mikset ostaisi tätä vihreää kaulahuivia siskollesi? Se näyttää niin pehmeältä! – Hän ei oikein pidä vihreästä, ostan hänelle tämän, punainen on hänen lempivärinsä.

les deux mots tätä et tämä sont considérés comme des « pronoms démonstratifs » (demonstratiivipronomini). En français, le terme de pronom est réservé à un mot qui « remplace » un groupe nominal (ou un autre élément de la phrase). Dans la phrase :

Pourquoi tu n’offrirais pas cette écharpe à ta sœur ? Elle est si douce au toucher ! – Oui, mais elle n’aime pas le vert, je vais prendre celle-là, le rouge est sa couleur préférée.

le mot cette est en français considéré un déter­minant démonstratif, tandis que celle-là est un pronom démonstratif. En finnois, on ne fait pas de distinction entre tämä déter­minant et tämä pronom. En français, cette distinction est nette  ; les déter­minants et les pronoms correspondants ont souvent des formes différentes :

finnoisfrançais
pronominidéter­minantpronom
tämä
nämä
ce
ces
celui-là, celle-là
ceux-là, celles-là
muutamaquelquesquelques-uns
jokainenchaquechacun(e)

La grammaire du finnois Iso Suomen kielioppi continue d’utiliser pour les mots comme tämä (« ce ») le terme unique de pronomini, dont elle précise qu’il peut s’employer comme un GN « indépendant » ou comme un adjectif, mais elle présente et utilise assez souvent également le terme de tarkenne (VISK §569 et suivants), qui équivaut exactement à « déter­minant ». On trouve ainsi les termes :

demonstratiiviset tarkenteet déter­minants démonstratifs : tätä suurta tapahtumaa (= ce grand évènement), se kevät (= ce printemps) ;
interrogatiiviset tarkenteet déter­minants interrogatifs : Kuka itseään kunnioittava kirjailija… (= Quel écrivain qui se respecte…) ;
kvantifioivat tarkenteet déter­minants de quantité : muutamat kuvat (= quelques images) ;
indefiniittiset tarkenteet déter­minants indéfinis : jokaiselle työryhmälle(= à chaque groupe de travail).

On pourrait donc facilement utiliser ce terme de« tarkenne » en finnois pour faire comprendre le sens et la fonction du déter­minant en français.

15. Le groupe nominal et déter­minant. Mise à jour 29.2.2024